Critique de "The Wanderer": une comédie musicale de Dion frappe toutes les notes familières

Parfois, tout ce dont un spectacle a besoin, c’est d’un ensemble harmonieux perché par les fenêtres et les escaliers de secours dans une scène de rue bien aménagée pour vous séduire. C’est surtout ce qui amène « The Wanderer », un nouveau juke-box bio-musical sur l’ascension de l’auteur-compositeur-interprète Dion DiMucci, à franchir la ligne d’arrivée. Malgré sa chute dans les tropes ennuyeux du genre, cette production à longue gestationqui a ouvert ses portes au Paper Mill Playhouse dans le New Jersey dimanche soir, réussit grâce à sa force sonore.

Une autre histoire d’un italo-américain chanteur qui pourrait, “The Wanderer” présente un Mike Wartella à la voix divine dans le rôle de Dion, mieux connu sous son prénom. Les bio-musicaux ont une formule qui est certainement “essayée” mais moins convaincante “vraie”. Il y a les humbles débuts de Dion, avec son premier trio de soutien, les Belmonts, du nom du quartier du Bronx où ils ont grandi. Il y a des éclairs de gloire – gagner et finalement épouser la nouvelle fille du quartier (une douce Christy Altomare). Il y a bien sûr des revers, comme le plongeon de Dion dans une dépendance à l’héroïne, entretenue par un ami louche (Joey McIntyre de, oui, New Kids on the Block). Et il y a des moments de ridicule d’écriture, comme lorsqu’un temps fort tonitruant suit la suggestion de son compagnon de tournée Buddy Holly d’affréter un avion.

Mis à part le récit typiquement inoffensif de la montée et de la chute et de la montée, le livre de Charles Messina donne à Dion beaucoup de crises de colère vaguement justes sur le fait d’en avoir marre du doo-wop qui l’a fait sans jamais explorer pourquoi il préférerait jouer acoustiques, sons d’auteur-compositeur-interprète. La sélection de chansons, bien qu’assez appropriée pour la nostalgie de l’émission, est composée presque exclusivement des mêmes classiques du rock ‘n’ roll que Dion prétend ne plus représenter artistiquement.

Mais, wow, est-ce qu’ils sonnent bien grâce à la voix de crooner de Wartella. Les Belmonts, joués par Stephen Cerf, Billy Finn et Jess LeProtto, ont un charme impressionnant. Mais leur charisme a cappella est pratiquement écarté après la première scène requise de la cabine d’enregistrement, lorsque les orchestrations battent leur plein. La conception sonore nette de John Shivers et la formidable direction musicale de Sonny Paladino présentent un paradoxe: plus les arrangements sont complexes, plus ils s’éloignent de l’insistance tremblante de l’histoire selon laquelle tout ce que Dion veut, c’est une guitare pour lancer un air simple. Même lorsque son voisin, joué aimablement par Kingsley Leggs, met en place un numéro émouvant comme antidote au hit-parade des années 60, Paladino ne permet pas qu’une note ne soit pas notée.

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